À plusieurs reprises, on entend certaines personnes confondant le métier d’avocat et de juriste. D’autres vont jusqu’à dire ou faire penser à tort qu’il s’agit d’un seul métier, mais qui comporte plusieurs appellations. Les métiers de juristes et d’avocats sont deux métiers qui appartiennent certes au domaine juridique, mais sont totalement opposés, et cela, sur de très nombreux points. Nous aborderons ci-dessous trois principaux points sur lesquels cette différence s’observe.
La fonction
Est appelée juriste toute personne dont la fonction principale est de prodiguer des conseils juridiques à une personne morale ou physique. Cette fonction lui demande des compétences spécifiques en droit telles que la maîtrise du droit des affaires, du droit commercial, du droit immobilier et autres afin de répondre aux besoins de son employeur en cas de consultation.
Un avocat est une personne dont la fonction est d’apporter assistance et défense à ses clients et cela, quel que soit le domaine, que ce soit devant un tribunal ou hors d’une cour de justice. L’avocat ne fait pas celui qui plaide pour le client, mais il sert aussi de conseiller et peut-être appelé lorsque-ci s’apprête à signer un acte légal.
L’employeur
Vous vous en doutez sûrement, le juriste d’entreprise est généralement recruté et travaille dans une entreprise comme tout autre employé. Il a donc obligation de se comporter comme tout employé ordinaire et est donné de n’en avoir qu’un seul au même moment. Au sein de celle-ci, il sert de conseiller interne et aide chaque département de l’entreprise à régler les problèmes auxquels ils sont confrontés.
L’avocat quant à lui est autorisé à exercer de façon libérale. Il n’est pas obligé d’entre employés de manière permanente par une entreprise et il peut avoir plusieurs clients au même moment. Tout dépend ainsi de son choix et de ses préférences.
Les règles à suivre
Concernant le juriste, il n’y a pas de règlementation spéciale, ou plutôt les règlementations qui régissent ce métier ne sont pas aussi contraignantes que pour un avocat. En effet, le juriste n’est soumis à aucun secret professionnel et n’est ainsi pas tenu de garder le silence sur une personne d’une affaire dont il aurait eu connaissance ou qu’il aurait traitée au cours de l’exécution de son travail. Il faut donc ajouter que tous les dossiers ou tous les cas qui constituent le dossier d’un juriste peuvent être saisis par les autorités compétentes dans le cas d’un contentieux ou d’un litige.
Contrairement au juriste qui est libre de toute divulgation, l’ensemble des activités d’un avocat est soumis à un secret professionnel tel que l’indique la loi. L’avocat a de ce fait obligation et droit à l’indépendance dans ses activités, mais aussi droite de silence en ce qui concerne certaines informations liées à son client. Ce secret n’est pas temporaire, car même après la rupture du contrat, l’avocat a toujours obligation de garder le silence sur les affaires liées à son client. La dernière particularité est que la loi interdit formellement un avocat représentant deux parties adverses dans un même conflit.
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